La Restauration à Table en berne et la Vente à Emporter affaiblie
Dans un contexte économique général particulièrement difficile en 2012, le marché de la consommation hors domicile finit l’année dans un état de santé fragile.
La majorité des établissements de restauration à table interrogés sur le quatrième trimestre 2012 ont perçu cette période de manière plus négative que celle de l’an passé. La fin de l’année s’accompagne d’une baisse des recettes et d’une baisse de fréquentation pour plus de la moitié des exploitants interrogés. Ces mauvais résultats sur l’année 2012 se reflètent sur un niveau de confiance en berne des exploitants pour leur activité en 2013 (indice de 4.8 sur 10 quand il était à 5.3 l’année dernière à la même période).
Malgré la crise économique retentissante dans toutes les tranches de notre économie française, la vente à emporter/restauration rapide avait réussi à maintenir une activité dynamique et croissante, comparée aux autres secteurs, tout du moins pendant l’année 2011. En 2012 le contexte apparaît plus morose pour ce segment, le quatrième trimestre 2012 se révèle être la plus mauvaise période sur les deux dernières années.
D’après Nicolas Nouchi, directeur général de CHD Expert France : « La restauration à table a beaucoup souffert en 2012, elle est suivie dans une moindre mesure par la restauration rapide. Après une croissance fulgurante, on rencontre un niveau imprévu de stagnation dans l’univers de la restauration rapide sur l’ensemble de l’année.
Plusieurs explications : Une professionnalisation du domaine qui devient moins évident pour les autodidactes. Une concurrence accrue, compte tenu de la densité des points de vente, de la recrudescence des concepts, et de l’approche agressive des enseignes et de l’épicerie de proximité. Des frais d’installation en forte hausse et des couts matières en hausse compte tenu des nouvelles attentes qualitatives des consommateurs dans ce domaine… »
vendredi 22 février 2013
mercredi 24 octobre 2012
Un nouveau relèvement de la TVA dans la restauration ?
Dans un contexte d'incertitudes sur l'avenir du taux de TVA, les professionnels de la restauration s’inquiètent des répercutions qu’entrainerait une hausse de TVA à 12% sur le secteur.
Rappelons qu’au 1 juillet 2009, le gouvernement a mis en place un taux réduit de TVA à 5,5% à la restauration commerciale en contrepartie d’engagements pris par les professionnels portant sur l’abaissement des prix, la création d’emplois, l’amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
Selon l’étude CHD Expert France réalisée en mars 2011, 86% des restaurateurs étaient globalement satisfaits de la baisse de la TVA mais s’inquiétaient d’une possible augmentation du taux pour le secteur. Les professionnels avaient vu juste. En effet, malgré la conjoncture économique plutôt difficile, le secteur de la restauration a vu la TVA portée à 7% le 1 janvier 2012 et une probable hausse à 12% dès le début 2013.
Le gouvernement aurait estimé que les restaurateurs n’auraient pas tenu leurs promesses en matière d’embauche et de baisse de prix ce qui a provoqué une colère des restaurateurs.
Répercutions de la hausse de la TVA à 12%
Dans le baromètre trimestriel de CHD Expert sur la restauration à table, nous avons mesuré, auprès de 450 établissements répondants, les conséquences et réactions en cas de remontée de la TVA à 12%.
61% d’entre eux pensent que la survie de leurs établissements serait remise en cause et 35% pensent que la fréquentation de leurs établissements serait affectée. Face à ces conséquences, les mesures prises par les restaurateurs seraient drastiques. Remise en cause des projets de rénovation pour 2 établissements sur 3, réduction des frais de personnel pour 59%. Ces mesures sont essentielles pour favoriser le développement d’une exploitation en restauration à table.
Les prix à la carte risquent d’être également révisés, puisque 44% envisagent d’augmenter tous les prix à la carte et 35% certains prix seulement.
D’après Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « Au même titre que la baisse de la TVA à 5,5% avait représenté une vraie bouffée d'oxygène sur un marché en souffrance, la remontée de la TVA à 12% va affecter un secteur très touché par la crise en 2012. Au-delà du moral en berne des exploitants, les projets de recrutement, les prix à la carte, les projets de rénovation vont donc être très certainement revu par de nombreux restaurateurs. A noter, parmi les réactions, une volonté farouche de maintenir la qualité des plats dans un marché où tous les acteurs montent en gamme... »
Rappelons qu’au 1 juillet 2009, le gouvernement a mis en place un taux réduit de TVA à 5,5% à la restauration commerciale en contrepartie d’engagements pris par les professionnels portant sur l’abaissement des prix, la création d’emplois, l’amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
Selon l’étude CHD Expert France réalisée en mars 2011, 86% des restaurateurs étaient globalement satisfaits de la baisse de la TVA mais s’inquiétaient d’une possible augmentation du taux pour le secteur. Les professionnels avaient vu juste. En effet, malgré la conjoncture économique plutôt difficile, le secteur de la restauration a vu la TVA portée à 7% le 1 janvier 2012 et une probable hausse à 12% dès le début 2013.
Le gouvernement aurait estimé que les restaurateurs n’auraient pas tenu leurs promesses en matière d’embauche et de baisse de prix ce qui a provoqué une colère des restaurateurs.
Répercutions de la hausse de la TVA à 12%
Dans le baromètre trimestriel de CHD Expert sur la restauration à table, nous avons mesuré, auprès de 450 établissements répondants, les conséquences et réactions en cas de remontée de la TVA à 12%.
61% d’entre eux pensent que la survie de leurs établissements serait remise en cause et 35% pensent que la fréquentation de leurs établissements serait affectée. Face à ces conséquences, les mesures prises par les restaurateurs seraient drastiques. Remise en cause des projets de rénovation pour 2 établissements sur 3, réduction des frais de personnel pour 59%. Ces mesures sont essentielles pour favoriser le développement d’une exploitation en restauration à table.
Les prix à la carte risquent d’être également révisés, puisque 44% envisagent d’augmenter tous les prix à la carte et 35% certains prix seulement.
D’après Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « Au même titre que la baisse de la TVA à 5,5% avait représenté une vraie bouffée d'oxygène sur un marché en souffrance, la remontée de la TVA à 12% va affecter un secteur très touché par la crise en 2012. Au-delà du moral en berne des exploitants, les projets de recrutement, les prix à la carte, les projets de rénovation vont donc être très certainement revu par de nombreux restaurateurs. A noter, parmi les réactions, une volonté farouche de maintenir la qualité des plats dans un marché où tous les acteurs montent en gamme... »
mercredi 10 octobre 2012
Programme des prochaines conférences de CHD Expert
Voici le planning des conférences animées par CHD Expert :
Premières Visions Leaders Club
- le 16/10 à 10H00 : Impact des enseignes de restauration dans l'innovation
- le 21/10 à 14H00 : Les enseignes de restauration : nouvelles forces du foodservices ?
Equip'hotel Paris
- le 11/11 à 16H00 : Les achats sur Internet dans l'univers professionnel
- le 12/11 à 16H00 : La politique de différenciation en restauration traditionnelle à table indépendante
- le 13/11 à 16H00 : Le dessert en restauration à table
- le 14/11 à 16H00 : Les solutions d'hygiène en restauration
- le 15/11 à 16H00 : Le bilan TVA
mercredi 12 septembre 2012
Les vacances des français en 2012
Impacts sur la Consommation Hors Domicile
Pour la troisième année consécutive, CHD Expert a réalisé une enquête sur l’hébergement et les dépenses «hors foyer» des français durant leurs vacances estivales.
Par rapport à l’an passé, une plus forte majorité de français ont pris des jours de congés.
Toutefois, le nombre de français étant partis en vacances en France ou à l’étranger a diminué de 4 points, passant de 31% en 2011 à 27% en 2012.
Comme les années précédentes, on relève une nette orientation vers des vacances « franco-françaises ».
En effet, parmi ceux qui sont partis en vacances cet été, 78% ont choisi de rester en France (+ 3 points par rapport à 2011) quand 22% ont choisi une destination à l’étranger.
Même si la location demeure toujours le premier mode d’hébergement des vacanciers en France, ces derniers sont plus nombreux que l’an passé à avoir opté pour un hébergement hôtelier : 8% en 2012 contre 5,6% en 2011. A noter que l’hébergement hôtelier représente 40% sur les séjours à l’étranger.
On relève pour cette année une très forte hausse des vacances en Club & Villages à l’étranger, passant de 17% en 2011 à 27% en 2012.
Le budget dépensé en restauration et en hôtellerie a légèrement diminué par rapport à l’été 2011.
En effet 37% des vacanciers ont répondu que leur budget était inférieur à celui de l’année précédente, contre 32 % en 2011, ce qui traduit une évolution à la baisse du panier moyen d’achat d’une part et/ou de la fréquentation d’autre part.
Si l’on s’intéresse aux dépenses en restauration hors domicile, le poids des repas pris à l’extérieur a clairement diminué cet été : ils ne représentent que 23 % des repas consommés durant les vacances, contre 30% un an plus tôt, soit une baisse de 7 points.
Selon Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « La météo estivale plus que morose et l’impact de la crise économique sur les foyers français ont très logiquement affecté la consommation hors foyer, même si le premier semestre 2012 semblait indiquer une légère reprise après une année 2011 en forte baisse. L’été, ainsi que la rentrée ne semblent pas dégager des indices favorables. L’exploitant doit alors compter, encore plus, sur le touriste étranger… »
Par rapport à l’an passé, une plus forte majorité de français ont pris des jours de congés.
Toutefois, le nombre de français étant partis en vacances en France ou à l’étranger a diminué de 4 points, passant de 31% en 2011 à 27% en 2012.
Comme les années précédentes, on relève une nette orientation vers des vacances « franco-françaises ».
En effet, parmi ceux qui sont partis en vacances cet été, 78% ont choisi de rester en France (+ 3 points par rapport à 2011) quand 22% ont choisi une destination à l’étranger.
Même si la location demeure toujours le premier mode d’hébergement des vacanciers en France, ces derniers sont plus nombreux que l’an passé à avoir opté pour un hébergement hôtelier : 8% en 2012 contre 5,6% en 2011. A noter que l’hébergement hôtelier représente 40% sur les séjours à l’étranger.
On relève pour cette année une très forte hausse des vacances en Club & Villages à l’étranger, passant de 17% en 2011 à 27% en 2012.
Le budget dépensé en restauration et en hôtellerie a légèrement diminué par rapport à l’été 2011.
En effet 37% des vacanciers ont répondu que leur budget était inférieur à celui de l’année précédente, contre 32 % en 2011, ce qui traduit une évolution à la baisse du panier moyen d’achat d’une part et/ou de la fréquentation d’autre part.
Si l’on s’intéresse aux dépenses en restauration hors domicile, le poids des repas pris à l’extérieur a clairement diminué cet été : ils ne représentent que 23 % des repas consommés durant les vacances, contre 30% un an plus tôt, soit une baisse de 7 points.
Selon Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « La météo estivale plus que morose et l’impact de la crise économique sur les foyers français ont très logiquement affecté la consommation hors foyer, même si le premier semestre 2012 semblait indiquer une légère reprise après une année 2011 en forte baisse. L’été, ainsi que la rentrée ne semblent pas dégager des indices favorables. L’exploitant doit alors compter, encore plus, sur le touriste étranger… »
jeudi 19 avril 2012
Quelles sont les préférences des consommateurs pour leur déjeuner ?
La fréquentation des lieux de restauration au déjeuner pendant les jours de semaine est un sujet qui avait déjà fait l’objet d’une étude en Septembre 2011. Le SIAL, Salon International de l'Agroalimentaire a demandé à CHD Expert d’investiguer sur le sujet en analysant le mois de Mars 2012 :
Les constats générés par les résultats sont parfois des tendances de fonds, parfois des tendances ponctuelles.
Où va le consommateur entre midi et deux, durant la semaine ?
Le domicile concerne encore 8 consommateurs sur 10 qui ont déjeuné au moins une fois dans le mois, sur une moyenne de 7,9 déjeuners dans le mois. Ce poids de la consommation à domicile qui se maintient correspond à une tendance temporaire, liée à l’augmentation du chômage, à l’importance grandissante des métiers liés au statut d’auto entrepreneur, à la récupération d’heures, qui favorisent souvent le retour à la maison pour la pause déjeuner.
La consommation à domicile devrait toutefois repartir à la baisse dans les prochains mois…
Les déjeuners en formule rapide / à emporter sont en forte progression : entre 4 et 6 consommateurs sur 10 sont concernés. Ceci concerne les déjeuners en restauration rapide sur place ou à emporter, les selfs, les boulangeries-pâtisseries, les traiteurs.
Concernant le déjeuner à emporter, nous remarquons la très forte influence des déjeuners pris au sein des structures organisées de la grande distribution. Cette progression est tirée assurément par la « proxi ». Les implantations urbaines se multiplient et l’offre VAE de chaque point de vente s’étoffe. Elle concerne plus de consommateurs qu’en Septembre 2011, et la fréquence des déjeuners par mois ne cesse d’augmenter (4,1 déjeuners sur le mois de Mars en moyenne).
Selon Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « Ce mode de consommation de l’offre à emporter en GMS prend des parts de marché à ce que l’on appelle le phénomène de « gamelle au bureau » qui reste un mode de déjeuner très important (environ 3 consommateurs sur 10), mais qui est en baisse en comparaison des données de Septembre. Cela s’explique notamment par la plus grande variété des offres VAE en proxi qui peuvent motiver un consommateur à trouver son bonheur dans son épicerie de proximité. On associe souvent la notion de « gamelle au bureau » à des besoins différents du consommateur : faire une économie et/ou préparer une denrée adaptée non disponible à proximité (nutritionnelle, familiale, « gastronomique », en quantité suffisante, etc.). »
Enquête menée sur 500 consommateurs.
Echantillon redressé pour être représentatif de la population française des plus de 18 ans.
Pour connaître les dernières informations sur la consommation hors domicile veuillez vous inscrire à notre blog http://chdexpert.blogspot.com/ et à notre page twitter : http://twitter.com/chd_expert
Les constats générés par les résultats sont parfois des tendances de fonds, parfois des tendances ponctuelles.
Où va le consommateur entre midi et deux, durant la semaine ?
Le domicile concerne encore 8 consommateurs sur 10 qui ont déjeuné au moins une fois dans le mois, sur une moyenne de 7,9 déjeuners dans le mois. Ce poids de la consommation à domicile qui se maintient correspond à une tendance temporaire, liée à l’augmentation du chômage, à l’importance grandissante des métiers liés au statut d’auto entrepreneur, à la récupération d’heures, qui favorisent souvent le retour à la maison pour la pause déjeuner.
La consommation à domicile devrait toutefois repartir à la baisse dans les prochains mois…
Les déjeuners en formule rapide / à emporter sont en forte progression : entre 4 et 6 consommateurs sur 10 sont concernés. Ceci concerne les déjeuners en restauration rapide sur place ou à emporter, les selfs, les boulangeries-pâtisseries, les traiteurs.
Concernant le déjeuner à emporter, nous remarquons la très forte influence des déjeuners pris au sein des structures organisées de la grande distribution. Cette progression est tirée assurément par la « proxi ». Les implantations urbaines se multiplient et l’offre VAE de chaque point de vente s’étoffe. Elle concerne plus de consommateurs qu’en Septembre 2011, et la fréquence des déjeuners par mois ne cesse d’augmenter (4,1 déjeuners sur le mois de Mars en moyenne).
Selon Nicolas NOUCHI, directeur général de CHD Expert France : « Ce mode de consommation de l’offre à emporter en GMS prend des parts de marché à ce que l’on appelle le phénomène de « gamelle au bureau » qui reste un mode de déjeuner très important (environ 3 consommateurs sur 10), mais qui est en baisse en comparaison des données de Septembre. Cela s’explique notamment par la plus grande variété des offres VAE en proxi qui peuvent motiver un consommateur à trouver son bonheur dans son épicerie de proximité. On associe souvent la notion de « gamelle au bureau » à des besoins différents du consommateur : faire une économie et/ou préparer une denrée adaptée non disponible à proximité (nutritionnelle, familiale, « gastronomique », en quantité suffisante, etc.). »
Enquête menée sur 500 consommateurs.
Echantillon redressé pour être représentatif de la population française des plus de 18 ans.
Pour connaître les dernières informations sur la consommation hors domicile veuillez vous inscrire à notre blog http://chdexpert.blogspot.com/ et à notre page twitter : http://twitter.com/chd_expert
mercredi 8 février 2012
L’impact de la vague de froid sur la Consommation Hors Domicile
Dans un contexte glacial, CHD Expert s’est intéressé à l’impact de la vague de froid en France sur les éventuels changements des consommateurs sur leur repas pris hors domicile.
C’est confirmé : les consommateurs hors domicile ont été « refroidis » !
« 39% des personnes interrogées ont diminué leurs occasions de repas pris à l’extérieur pour privilégier les repas à la maison ou à leur travail à cause de la vague de froid en France ».
Si 6 Français sur 10 n’ont pas changé leur comportement alimentaire durant cette période, on assiste toutefois à une baisse des sorties et par conséquent à une baisse de trafic dans les restaurants :
- aussi bien à midi où 36% des consommateurs ont préféré amener leur repas du midi au bureau
- que le soir où 41% ont évité une sortie dans le froid et préféré cuisiner à la maison.
Les catégories d’aliments qui ont le plus souffert durant cette période de froid inhabituelle sont les sandwiches froids (37% des personnes interrogées ont diminué leurs achats) suivi par les salades (pour 3 personnes sur 10) puis les sushis (pour près de 19% d’entre eux).
En revanche, pour ceux qui fréquentent toujours les restaurants, on observe un accroissement de la consommation des soupes pour plus d’un tiers des Français ainsi qu’une augmentation de la consommation de plats chauds pour 31% des personnes interrogées. La consommation hors domicile en France semble basculer vers des offres chaudes plus consistantes en cette saison de grand froid.
Alors que l’on assiste ces dernières années vers un glissement des pauses déjeuner de la restauration à table vers la restauration rapide (y compris les boulangeries pâtisseries), la vague de froid a temporairement inversé cette tendance puisque on observe un gain de 21% dans la fréquentation des restaurants à table cette dernière semaine. Par ces temps de froid intense, les consommateurs préfèrent un plat du jour chaud consistant plutôt qu’un sandwich, même chaud.
Dans le même temps, les restaurateurs interrogés s’inquiètent de cette baisse de trafic, d’autant que cette vague de froid intervient conjointement à une baisse du ticket moyen depuis le début de l’année. Leur moral est donc en berne.
Selon Nicolas Nouchi, Directeur Général de CHD Expert France : « Ces constats semblent plutôt logiques et démontrent que le froid conditionne également les comportements hors domicile, au même titre que les vagues de chaleur remplissent les terrasses ou font exploser les ventes de bière. Une restauration rapide doit dans cette période augmenter des offres chaudes (soupes, sandwiches toastés), et un restaurant à table redoubler d’offres gourmandes, de terroir et réconfortantes. »
C’est confirmé : les consommateurs hors domicile ont été « refroidis » !
« 39% des personnes interrogées ont diminué leurs occasions de repas pris à l’extérieur pour privilégier les repas à la maison ou à leur travail à cause de la vague de froid en France ».
Si 6 Français sur 10 n’ont pas changé leur comportement alimentaire durant cette période, on assiste toutefois à une baisse des sorties et par conséquent à une baisse de trafic dans les restaurants :
- aussi bien à midi où 36% des consommateurs ont préféré amener leur repas du midi au bureau
- que le soir où 41% ont évité une sortie dans le froid et préféré cuisiner à la maison.
Les catégories d’aliments qui ont le plus souffert durant cette période de froid inhabituelle sont les sandwiches froids (37% des personnes interrogées ont diminué leurs achats) suivi par les salades (pour 3 personnes sur 10) puis les sushis (pour près de 19% d’entre eux).
En revanche, pour ceux qui fréquentent toujours les restaurants, on observe un accroissement de la consommation des soupes pour plus d’un tiers des Français ainsi qu’une augmentation de la consommation de plats chauds pour 31% des personnes interrogées. La consommation hors domicile en France semble basculer vers des offres chaudes plus consistantes en cette saison de grand froid.
Alors que l’on assiste ces dernières années vers un glissement des pauses déjeuner de la restauration à table vers la restauration rapide (y compris les boulangeries pâtisseries), la vague de froid a temporairement inversé cette tendance puisque on observe un gain de 21% dans la fréquentation des restaurants à table cette dernière semaine. Par ces temps de froid intense, les consommateurs préfèrent un plat du jour chaud consistant plutôt qu’un sandwich, même chaud.
Dans le même temps, les restaurateurs interrogés s’inquiètent de cette baisse de trafic, d’autant que cette vague de froid intervient conjointement à une baisse du ticket moyen depuis le début de l’année. Leur moral est donc en berne.
Selon Nicolas Nouchi, Directeur Général de CHD Expert France : « Ces constats semblent plutôt logiques et démontrent que le froid conditionne également les comportements hors domicile, au même titre que les vagues de chaleur remplissent les terrasses ou font exploser les ventes de bière. Une restauration rapide doit dans cette période augmenter des offres chaudes (soupes, sandwiches toastés), et un restaurant à table redoubler d’offres gourmandes, de terroir et réconfortantes. »
mercredi 7 décembre 2011
Les consommateurs de pain en France en 2011
Augmentation des achats de pain en Boulangeries et commerces de proximité
CHD Expert dévoile les derniers résultats de son enquête annuelle sur la consommation de pain en France.
Près de 8 Français sur 10 achètent leur pain généralement dans une boulangerie alors qu’un tiers des personnes interrogées se procurent fréquemment leur pain en GMS.
Comparativement à 2010, nous constatons une augmentation d’environ 6,5 points des achats de pain au sein des boulangeries, ainsi qu’un accroissement des achats au sein des commerces de proximité (15% en 2011 contre seulement 8% en 2010).
Une hausse des achats auprès des artisans et des épiceries de proximité, au détriment des grandes et moyennes surfaces qui ont perdu du terrain en 2011.
Comme en 2010, la très grande majorité des personnes interrogées estime que le critère le plus important dans le choix d’une boulangerie est le goût et la qualité du pain.
Cependant, le critère prix est en augmentation cette année passant de 21% à près d’un quart des répondants. De plus l’aspect moderne des lieux est également en augmentation par rapport à 2010.
Près d’un français sur deux, ne ressent pas le besoin d’obtenir des informations complémentaires de la part de leur boulanger pâtissier. Plus de 39% des autres personnes interrogées, affirment vouloir obtenir plus d’informations au sujet de l’aspect nutritionnel, ainsi que sur les produits bios.
Les artisans boulangers reflètent une image de savoir-faire pour plus des trois-quarts des personnes interrogées.
Près de 3 Français sur 10 estiment que les produits provenant de boulangeries évoquent un aspect naturel. Les boulangers pâtissiers représentent également une praticité de proximité pour 27% des personnes interrogées. Ces artisans évoquent aussi une image de pause gourmande !
Selon Nicolas Nouchi, directeur général de CHD Expert France : « La boulangerie pâtisserie gagne du terrain en 2011, compte tenu de la proximité et de l’image sécurisante et qualitative qu’elle représente.
Cette hausse est pourtant inattendue, car les prix en augmentation étaient censés freiner les consommateurs. Mais en ces temps de crise, certains comportements se révèlent ; comme les attentes en termes de qualité et le fait d’être prêt à monter en gamme sur des produits à faible coût. Ce qui peut expliquer une augmentation du nombre des consommateurs de pain en boulangeries pâtisseries. On doit également tenir compte de la progression fulgurante de l’offre déjeuner qui a attiré des nouveaux clients dans la boulangerie ! »
CHD Expert dévoile les derniers résultats de son enquête annuelle sur la consommation de pain en France.
Près de 8 Français sur 10 achètent leur pain généralement dans une boulangerie alors qu’un tiers des personnes interrogées se procurent fréquemment leur pain en GMS.
Comparativement à 2010, nous constatons une augmentation d’environ 6,5 points des achats de pain au sein des boulangeries, ainsi qu’un accroissement des achats au sein des commerces de proximité (15% en 2011 contre seulement 8% en 2010).
Une hausse des achats auprès des artisans et des épiceries de proximité, au détriment des grandes et moyennes surfaces qui ont perdu du terrain en 2011.
Comme en 2010, la très grande majorité des personnes interrogées estime que le critère le plus important dans le choix d’une boulangerie est le goût et la qualité du pain.
Cependant, le critère prix est en augmentation cette année passant de 21% à près d’un quart des répondants. De plus l’aspect moderne des lieux est également en augmentation par rapport à 2010.
Près d’un français sur deux, ne ressent pas le besoin d’obtenir des informations complémentaires de la part de leur boulanger pâtissier. Plus de 39% des autres personnes interrogées, affirment vouloir obtenir plus d’informations au sujet de l’aspect nutritionnel, ainsi que sur les produits bios.
Les artisans boulangers reflètent une image de savoir-faire pour plus des trois-quarts des personnes interrogées.
Près de 3 Français sur 10 estiment que les produits provenant de boulangeries évoquent un aspect naturel. Les boulangers pâtissiers représentent également une praticité de proximité pour 27% des personnes interrogées. Ces artisans évoquent aussi une image de pause gourmande !
Selon Nicolas Nouchi, directeur général de CHD Expert France : « La boulangerie pâtisserie gagne du terrain en 2011, compte tenu de la proximité et de l’image sécurisante et qualitative qu’elle représente.
Cette hausse est pourtant inattendue, car les prix en augmentation étaient censés freiner les consommateurs. Mais en ces temps de crise, certains comportements se révèlent ; comme les attentes en termes de qualité et le fait d’être prêt à monter en gamme sur des produits à faible coût. Ce qui peut expliquer une augmentation du nombre des consommateurs de pain en boulangeries pâtisseries. On doit également tenir compte de la progression fulgurante de l’offre déjeuner qui a attiré des nouveaux clients dans la boulangerie ! »
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